Le Gorillapod, c’est pratique, ça tient presque dans la poche, mais on arrive très vite aux limites de la photo sur pied : obligation de trouver un support pour accrocher le Gorillapod, passer du temps à bien le caler… en espérant que le support est quand même assez rugueux pour que le pied ne glisse pas…
Stabilité du trépied, vibrations urbaines en photographie de nuit
Il faut également être attentif aux vibrations sur le support. La rambarde d’une entrée de métro (voir article précédent pour l’illustration), ça vibre dès que quelqu’un s’accroche pour descendre ; un banc ne bouge pas… jusqu’à ce que quelqu’un décide de s’asseoir (en général, il y a toujours une personne pour vous tourner autour dès lors que vous avez besoin de prendre une photo en pause longue).
Un trépied Manfrotto en carbone, fait pour durer
La décision était prise, il me fallait un trépied photo digne de ce nom pour faire des photos de nuit. J’ai opté pour le trépied photo Manfrotto 055CXPRO4. Construction en carbone pour un poids plume de 1,7Kg (il se déploie quand même à 1,70m), 4 sections dont une dernière section de bon diamètre, l’ensemble assurant ainsi une bonne stabilité dans toutes les conditions.
Un couple Rolleicord des années (19)50 et un trépied moderne en carbone
Il n’aura pas fallu très longtemps pour aller tester ce nouveau trépied photo Manfrotto pour faire quelques clichés de nuit avec le Rolleicord.
Et de stabilité, ce soir là nous en avions besoin. Mon « assistante » est totalement gelée (Cf. le bout du nez tout rouge) car il faisait -6°C.
Je faisais au plus vite mes réglages afin de ne pas soumettre trop longtemps appareil photo et pellicule à cette température.